Comment se nourissent les écureuils des parcs de Montréal ?
Pour visionner un diaporama de photos des grandes eaux au Québec :
Quelques idées sur la bière : Vraies ou Fausses ?
La bière est fabriquée à base de houblon :
Non, la bière est fabriquée à partir d'environ 60% d'orge, 40% de froment et moins de 2% de fleur de houblon utilisée comme aromate.
Les pharaons buvaient-ils de la bière?
Oui et même avant, sans doute dès 6000 avant JC quand les premières céréales ont été cultivées. Les 1ères traces historiques ont été retrouvées sur des tablettes d'argile lors de fouilles du site de Ninive, au nord de l'Irak actuel.
La bière est aussi appelée "le pain liquide" ?
Oui car la bière comme le pain est issue de la fermentation de céréales et a longtemps été une des nourritures de base de l'homme.
La cervoise des gaulois contenait plus d'alcool que nos bières actuelles ?
En effet et jusqu'au XVème siècle, la bière possède un degré d’alcool bien plus élevé qu'aujourd'hui. C’est pour cette raison que l’Église inquiète de voir ses ouailles abuser de ce brouet, va confier sa fabrication à des moines.
Les médecins recommandaient de boire de la bière au moyen âge ?
En effet car la fermentation qui produit l'alcool de la bière détruit certains germes, alors que l'eau était rarement potable à l'époque.
Le Lambic est une bière originaire de Bruxelles ?
Le Lambic est une bière de fermentation spontanée, en principe exclusivement produite dans la région de Bruxelles.
C'est une bière plus ou moins acide selon son âge, sans pétillant ni mousse. Elle est consommée telle quelle et sert aussi de base pour la production du faro, de la gueuze et de la kriek.
Robe, bouquet, bouche sont-ils utilisés par les gouteurs de bière ?
Oui, les termes de robe, de bouquet, de bouche sont des termes communs aux spécialistes de vin et de bière.
Pasteur est à l'origine des bières actuelles
C'est grâce à Pasteur que la fermentation alcoolique du sucre sous l'influence de la levure de bière a pu être contrôlée et utilisée dans la fabrication des bières actuelles.
Il faut 3 ans pour produire une bière avec les méthodes naturelles
En effet la fermentation lente du lambic ne dure pas moins de 3 ans, alors que la bière moderne (pasteurisée et adoucie) peut être fabriquée en quelques semaines.
Fabrique-t-on encore des bières avec un processus entièrement naturel ?
La Brasserie Cantillon à Bruxelles reste l'une des rares brasserie à produire un lambic traditionnel.
Et merci à Jean-Pierre Van Roy pour la visite, les renseignements et l'interview qui sera diffusée sur RCF Accords Charente-Maritime.
Pour plus de renseignements, consulter leur site : http://www.cantillon.
be/br/1_2
Mais oui, cela existe une moule-frite à 25 euros !
Pour la trouver on peut aller à Mechelen en Belgique, sur la grand place où les 5 ou 6 brasseries affichent à leur menu la moule-frite à 25 euros. Bonjour la concurrence ! Et comme j'ai envie de moule-frite, et comme c'est le début de la saison, je commande tout de même une moule-frite au vin blanc.
Arrive une cocotte avec des moules (de Hollande) qui baignent dans de l'eau chaude sous une montagne de rondelles d'oignon. Le mauvais rêve ! Mais pour 25 euros, je finis le plat tout de même…
De retour à Bruxelles, dans les petites rues autour de la galerie du Roi, les nombreux restaurants pour touristes affichent également la moule-frite, mais entre 10 et 17 euros.
Cependant j'attendrais le retour en Charente-Maritime et les moules cuisinées à la crème et au Pineau de chez Teddy à Charron, ou encore celles de La Cayenne à Marennes !
Pourquoi donc cette différence de prix entre Mechelen et Bruxelles ? A ce que je sache un euro flamand vaut exactement un euro wallon (et réciproquement).
Et quel goût aurait donc cette moule élévée au rang d'allégorie exposée dans les jardins du Palais Royal à Bruxelles ?
Welcome to Belgitude
Quel rapport entre Georges Simenon, Jean-Claude Van Damme, Charlemagne, Charles Quint, Jacques Brel et Hergé? C'est la belgitude, cette identité belge dans la diversité des langues, des cultures, des couleurs, et qui pour certains est la fierté de ne pas être fier.
Une illustration est cette oeuvre du bouquet de frites exposée dans les jardins du roi.
Nous avons passé 10 jours de vacances à la découverte de cette belgitude, avec comme
point de départ un loft tout neuf dans une ancienne usine reconvertie en logements.
Nous avons côtoyé les fonctionnaires et les élus du gouvernement de l'Europe ainsi que le peuple de notre rue, des Belges de toutes les origines qui parlent espagnol, portugais, arabe et aussi français et néerlandais.
Une visite organisée à l'un des sièges du Parlement européen sur l'espace Léopold à Bruxelles pour y rencontrer quelques élus, enregistrer quelques interviews, assister à une séance de vote, se perdre dans les couloirs étroits et les vastes ascenseurs, croiser des représentants des 27 pays, se faufiler entre les multiples cocktails quotidiens, prendre quelques photos, tout ceci après avoir montré "pattes blanches" à l'accueil pour être distingué par un (vilain) badge d'accréditation. Mais j'ai fini par retrouver le petit bureau de la députée de notre région qui était en grande discussion avec un groupe de femmes de défense de l'égalité des sexes. Une petite pièce, avec un frigo, une armoire, un divan dans lequel il est interdit de passer la nuit, et aussi un bureau et son ordinateur, et une petite antichambre de 20 m2 où se pressent deux attachés parlementaires, une stagiaire, un bénévole et moi.
La foule également dans notre quartier, entre la grande foire annuelle de
Bruxelles, l'immense marché du dimanche matin et la gare du Midi. Il pourrait sembler que les activités principales de notre secteur soient de manger, de téléphoner et de voyager, tant on trouve de petits restaurants du monde, de boutiques de téléphone spécialisées vers le Maghreb, d'agences de voyage vers l'Afrique et l'Arabie Saoudite. Ici pas de ronde de police, beaucoup moins en tout cas que dans les quartiers chics où les uniformes sont bien visibles.
Saint Gilles, un quartier dans lequel on apprend la Belgitude, sans stress, sans crainte, et toujours avec civilité.
Nous en avons connu des salons depuis Angers jusqu'à La Rochelle en passant par Nogent, Madrid, Le Vésinet et Poitiers. Nous en avons connu des bonheurs et des fièvres d'enfants et de petits enfants. Et pourtant nous nous sentons toujours jeunes.
Une inquiétude cependant car nos hôtes, eux, prennent de l'âge, s'endorment parfois devant la télé, et ont un peu de mal à se relever.
Une photo de nous sur Internet nous alerte. Voudrait-on se séparer de nous ?
Habillé d'un gros coussin de mousse dans sa coque en altuglas, je me rapproche de mon jumeau. Il ne faut pas nous séparer.
Clémence est venue, elle est tombée amoureuse de notre grand frère à trois places et projette de l'emmener avec elle.
Et nous ? Une rumeur évoquerait Emmaüs…
Clémence n'aurait pas assez de place chez elle ? Il faut lui faire les yeux doux. Elle nous mesure des pieds à la tête, d'un bras à l'autre. C'est vrai que dans notre famille Roset nous sommes bien dodus.
Clémence hésite, se recule, s'approche, vient s'asseoir. Je me fais le plus doux possible pour l'accueillir. Elle pose sa tête, allonge ses jambes, elle est bien. Je crois que nous avons gagné, elle ne va pas séparer la famille, elle nous emmènera tous les trois, elle trouvera de la place.
Pourtant Clémence est repartie seule. Nous sommes encore là, près de la cheminée, autour de la table basse.
Huit jours passent, tristes. Mais on sonne à la porte, c'est Clémence qui revient. J'aime bien son sourire. Elle revient nous voir, elle passe doucement sa main sur mon dos. Elle est décidée, elle nous adopte tous les trois ! Le camion est là, nous partons pour un nouveau voyage. Adieu La Rochelle, bonjour Niort.
La pièce est-elle plus petite ? Non, nous avons une belle place, d'autant plus que nous 
sommes les chouchous, et, pour nous laisser nous installer, la table qui trônait au centre se pousse contre le mur. Elle va nous en vouloir…
Clémence est si contente qu'elle nous prend en photo pour adresser un souvenir à La Rochelle.
La nouvelle vie s'annonce belle…
Avril 2012
Une grande forêt un peu sauvage, les arbres y poussent comme ils peuvent, chacun, dans une joyeuse anarchie, se frayant un chemin vers la lumière en poussant un peu ses voisins s'il le faut. C'est le royaume des oiseaux, des lapins, des chevreuils, le bonheur de tous les animaux dans cet enchevêtrement de branchages qui les protègent.
Mais qui sont donc ces hommes casqués et bottés qui arrivent ? Ce ne sont pas des promeneurs ! Ils observent les arbres, mesurent, prennent des notes. L'un sort un pinceau et le trempe dans un pot de peinture rouge. Il dessine un croix rouge sur le tronc de certains arbres. Ce grand chêne tout tordu qui sert de garde-manger aux écureuils, ce frêne au grand trou dans lequel nichent une famille de hiboux, ce hêtre qui pousse de conserve avec son frère jumeau, ce châtaigner qui peine à trouver le soleil, cet érable vieillissant qui perd ses feuilles trop tôt, tous reçoivent cette décoration, un peu fiers de cette distinction.
Et le lendemain, ce sont encore d'autres hommes, casqués, bottés qui arrivent, armés de puissantes scies. Et ils s'attaquent à tous les arbres marqués de rouge. Les hurlements silencieux des arbres qui tombent en se fracassant font grand bruit dans la forêt. S'envolent les hiboux, et fuient les écureuils, se terrent les lapins et détalent les chevreuils.
Heureusement chez nous il n'y a pas d'hommes en blanc, une seringue à la main pour s'attaquer aux plus anciens, aux plus malades, à tous ceux qui ne laissent pas assez de place aux plus vigoureux.
Ceci est l'histoire de Léon, le roi des paons, un roi protecteur de sa tribu, un roi aimable avec toute la basse-cour où il déployait en parade la plus longue traîne que l'on ait jamais vue dans le royaume des paons. Léon n'était pas peu fier. Et pourtant Léon n'était pas totalement satisfait, il se voulait plus beau et encore plus beau. La vanité était son plus grand défaut.
C'est pourquoi Léon demande à Arlette la mouette de lui chercher une parure encore plus spectaculaire.
La mouette est espiègle et adore jouer des tours. "Très facile, répond-elle, j'ai rapporté de Chine des plumes surnaturelles, et je suis prête à te les donner. Et ces plumes sont si sublimes que les sots ne peuvent les voir".
Léon aurait dû être alerté, mais il n'avait pas lu les contes d'Andersen, et ne pensant qu'à sa splendeur future, il accepte le marché.
C'est ainsi que dans la salle d'opération, Arlette ôte toutes les plumes de Léon et fait croire qu'elle les remplace par ses plumes prétendues magiques.
Et que voit Léon en se regardant dans un miroir ? Il voit un paon tout nu, sans aucune plume !
"Je ne vois pas mes plumes! Serais-je sot ?" se demande Léon qui est obligé de se prétendre beau avec ce nouveau plumage.
Des hurlements de rire l'accueillent à sa sortie. Les dindons glougloutent, les poules caquettent, les oies cacardent, les tourterelles caracoulent, les pintades cacabent, les moineaux pépient… et tous les autres paons criaillent.
Léon se rend compte qu'il a été trompé, il va se venger de la mouette, il se retourne, mais la mouette rieuse est partie depuis longtemps. Honteux, Léon s'enferme dans le poulailler et il y restera jusqu'à ce que ses plumes aient repoussé.
Ah si Léon avait été un dictateur violent comme celui du conte d'Andersen, ses sujets n'auraient pas osé rire, et tous auraient admiré son nouveau plumage…
Un roi bienveillant n'est pas craint de son peuple qui peut se permettre de lui dire la vérité parfois au prix de sa vanité.
C'est l'hiver, le froid, le gel.
Les oiseaux peinent à trouver leur nourriture. Aussi Lily-Rose se propose d'ouvrir un restaurant pour les oiseaux de son jardin. Dans quel arbre installer la boule de graisse ? Le laurier, trop proche de la maison, n'est pas assez intime. Va pour le pommier dénudé que l'on peut bien observer depuis la fenêtre de la chambre. En entrée, une boule de graisse enveloppée dans son filet et suspendue à une branche.
Nul besoin d'une annonce, c'est la sortie des bureaux et les moineaux approchent déjà, comment ont-ils su qu'un restaurant pour les oiseaux venait d'ouvrir ? Ils sautent de branche en branche, tendent le cou, mais ne peuvent atteindre la boule. Il faudrait se poser sur la boule elle-même, mais elle n'est pas assez stable et oscille dès qu'on la touche.
Alerte! Des étourneaux voyous ont repéré le jardin et se posent sur le gazon. Leur idée ? Faire travailler les moineaux, les faire gratter la boule dont les morceaux de graisse tomberont par terre où eux pourront les déguster. "Au travail" commande le chef des étourneaux. Mais les moineaux effrayés se réfugient tout en haut du pommier
Arrive un couple de mésanges, des artistes. Pour eux pas de problème, ils sont trapézistes dans un cirque. Ils se 
suspendent par les pattes, et picorent la tête en bas, laissant échapper quelques miettes qui tombent sur le sol. Aussitôt moineaux se pressent pour récupérer quelques becquées. Mais les voyous ne veulent pas partager. C'est la cohue. Un coup de sifflet, ce sont deux merles policiers en patrouille qui interviennent.
Il faut un arbitre, et le rouge-gorge voisin fera très bien le juge de paix. Les mésanges sont chargées de gratter la boule avec pattes et bec pour faire tomber les miettes qui seront partagées entre tous les visiteurs du jardin. Et Rouge-Gorge organise un premier service en commençant par lui-même ! Ce qui ne va pas sans quelques murmures de mécontentement.
Swwwittt ! Sifflet des merles policiers pour avertir d'un danger. C'est en effet le chat qui, réveillé par le vacarme, vient en voisin. Envolée de tous les oiseaux, petits et grands, noirs et colorés, voyous et policiers, aucun n'a envie de servir de dessert à Noireaude! A défaut d'oiseau Noireaude vient ronronner sur les mollets de Lily-Rose et quémander un bol de lait.
"Je suis le roi des animaux !" rugit le lion. Le lion a parlé et personne ne doit rien ajouter !
"Tu es peut-être roi en Afrique, mais moi je suis roi en Asie !" C'est le tigre qui a osé… Le lion relève sa crinière et s'avance menaçant. Le silence tombe soudain. Les mères rassemblent leurs petits. Personne encore n'avait ainsi provoqué le lion, et c'est ce tigre du Bengale arrivé hier qui remet l'ordre en question. L'orage est proche… "Et moi je suis le roi d'Amérique !" intervient à son tour le jaguar. C'est la révolution qui s'annonce. Bientôt chaque animal va se prétendre roi, et les aristocrates félins perdront leurs privilèges. "Démocratie! Démocratie! Droit de vote!" commencent déjà à murmurer les singes.
Du haut de l'arbre où il se repose, le léopard intervient : "Je pense avoir aussi un droit de préséance sur vous tous. En effet vous savez que l'on me nomme aussi panthère, et que vos appellations savantes proviennent de mon nom. Toi le jaguar, tu es Panthera onca; toi le tigre tu es Panthera tigris; toi le lion tu es Panthera leo; et moi je suis Panthera pardus. Nous sommes tous Panthera, alors discutons, négocions au lieu de nous provoquer ! Et demandons à Mizaru, Iwazaru et Kikazaru, les trois singes de la sagesse d'organiser nos débats avec le principe : "Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal. À celui qui suit cette maxime, il n'arrivera que du bien."
Le léopard saute sur le sol, le guépard s'approche, suivi par le tigre et le lion. Mais le lion qui vit en groupe veut s'installer avec sa bande et avoir droit à une voix par individu pour voter. Refus des autres, même du guépard qui sait pourtant aussi chasser en meute. Les trois petits singes calment les esprits et établissent un questionnaire dans lequel chacun pourra annoncer ses qualités. C'est ainsi que le meilleur sauteur et grimpeur est le léopard, que les palmes de la natation vont au jaguar et au tigre, que le plus grand et le plus gros est encore le tigre, mais que le plus impressionnant est le lion grâce à sa crinière. Et encore que le jaguar possède la mâchoire la plus forte qui peut briser une carapace de tortue d'un coup de dent, que les os du tigre sont utilisés en médecine chinoise, et que l'haleine du léopard charme ses proies…
Et que dire de la renommée de chacun. Le lion combattait dans les arènes de Rome, le jaguar était vénéré dans les mythologies mayas et aztèques, le léopard pare encore souvent les chefs africains, le tigre est symbole de pouvoir divin en Inde et règne sur une année chinoise. Et qui ne connait pas la panthère rose ou le roi lion des dessins animés, l'élégance du léopard qui accompagne les publicités de produits de luxe, Georges Clémenceau surnommé le Tigre, les hélicoptères et les chars nommés Tigres, le tigre que Esso met dans nos moteurs, le lion de Peugeot, et du Crédit Lyonnais, le lion des fables de La Fontaine, le roi Richard cœur de lion, les lions indomptables du football camerounais, le jaguar qui orne le capot de luxueuses voitures anglaises…
Les trois singes de la sagesse s'écartent et délibèrent, puis ils appellent nos félins sauvages pour faire part de leur choix et annoncent : "Vous le savez, vos espèces sont menacées de disparition. Après les chasses qui vous ont décimés, voici maintenant la réduction des espaces de liberté; vous serez parqués dans des zoos ou des réserves, il faudra vous défendre." Et ils posent une dernière question : "Toi le léopard, toi le jaguar, toi le tigre, que faites-vous après la naissance de vos petits? Vous partez en laissant la mère les élever seule ! Et si vous ne savez défendre vos propres petits, comment saurez-vous défendre toutes les espèces sauvages ?" Tous trois baissent la tête et reconnaissent que si effectivement le lion sait protéger ses petits et sa famille, il saura aussi les protéger.
C'est ainsi que, à l'unanimité, le lion a été sacré roi des animaux. Sachez également que le lion a demandé aux trois petits singes de rester ses conseillers pendant toute la durée de son règne.
La Rochelle janvier 2012
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